mercredi 7 juin 2017

Mon futur moi.

Chère Auréa,

Au moment où j'écris ceci, nous sommes le 7 juin 2017. Je me pose souvent la question de quoi la vie sera faite dans quelques années, dans 5 ans ? Qui je serai, où, et avec qui ?
Donc Auréa, j'espère que d'ici 5 ans tu seras toujours aussi heureuse. La Auréa d'aujourd'hui est sur une bonne lancée. Je passe mes concours d'entrée en école d'infirmière cette année, et je t'avoue que ça n'a pas toujours été facile.
J’espère que d'ici ces 5 prochaines année, tu auras enfin réussi à entrer en école, que tu seras même diplômée, et dans le meilleur des monde épanouie dans ton métier, même si, on le sait tous, ça va être très compliqué. Je me demande parfois pourquoi je veux faire ce métier, vue les circonstances actuelles des infirmières, mais, au final, l'envie, l'espoir prennent le dessus face aux points bien plus négatifs qu'il peut y avoir. Et puis, tu t'es tellement battue, tu t'es tellement remise en question pour y arriver, que tu ne dois jamais abandonner. Je suis certaines que tu t'es battues corps et âme pour y arriver, et tu dois continuer. N'abandonne jamais ! Juste, promets moi : souviens toi d'où tu viens. Souviens toi de ces infirmières, hautaines, qui te regardaient et te traitaient comme une sous merde (désolé pour le terme, mais c'est réellement le cas) parce que tu n'étais qu'ASH, sans diplômes. Souviens toi comme elles ont pu être méchantes, mauvaises, fausses. Ne deviens jamais l'une d'elles. Promets moi. Si c'est le cas, déjà, tu me déçois. Et puis, arrête. Arrête de soigner, change de métier, fous toi une grande baffe et arrête. Personne ne mérite autant de mépris, de méchanceté gratuite. Souviens toi que tu travailles auprès d'humains, que la violence et la méchanceté n'a jamais rien résolu. Aimes les gens, aimes ton métier et souviens toi de tout ce dont tu as traversé pour en arriver là.
D'ailleurs, ça n'a rien à voir, mais, dessines-tu encore ? Je l'espère. J'espère que tu t'es améliorée, que tu t'amuses en créant, toujours plus. Et la danse ? Dis moi que tu n'as pas arrêté, dis moi que tu as continué, même avec les études. La danse, c'est tellement important pour moi. Je ne sais pas si tu te souviens, mais Anaïs à dit a un des derniers cours, avant le spectacle cette année : "La danse, c'est l'école de la vie.", et c'est tellement vrai. La danse, c'est pas seulement enchaîner des pas, non. La danse c'est se donner corps et âme, c'est aimer, c'est vivre, pleurer, s'acharner, tomber, se relever, recommencer, encore et encore, c'est raconter tellement d'histoires, tellement de sentiments. Dis moi que tu aimes toujours autant.
Et, les études ? Comment s'est passé cette coloc ? Franchement je suis presque sûre que ça n'à été que du bonheur.
Et Denis ? Comment va-t-il ? L'aimes tu toujours autant ? J'en doute franchement pas.. Est-il toujours aussi épanoui dans son métier ? Tu le soutiens toujours autant ? Il le faut, tu sais. C'est pas toujours facile, mais franchement, tant qu'il est heureux dans ce qu'il fait, c'est le principal non ? Qu'il soit là, où à l'autre bout du monde, on s'aime, vous vous aimez, et c'est ce qui compte. J'espère tellement que vous êtes toujours aussi heureux, c'est un amour.
Et maman ? papa ? Comment vont-ils ? On le sait toute les deux, ça n'a pas toujours été facile ça aussi.. mais sans tout ça, on n'en serai jamais arrivées là, n'est-ce pas ? Et mon frère ? Comment il va ? Est-il à nouveau papa ? Oh là... mon petit chat ! Il à du bien grandir ! J'aime tellement l'entendre hurler "TATAAAAAA" quand il arrive a la maison. J'espère que c'est un grand bonhomme, plein d’énergie, plein de vie et toujours aussi passionné par les motos.
Et papi ? mamie ? Dis moi qu'ils vont bien, qu'ils sont toujours là, auprès de toi. Dis moi qu'ils bougent encore autant.
D'ailleurs, es tu toujours aussi passionnée par les étoiles, par l'espace, le ciel et les planètes ? Qu'est ce que ça peut me faire rêver.. tu rêves toujours autant d'aller y faire un tour là haut ? C'est sûrement un peu farfelu, mais j'aimerai tellement pouvoir voyager dans l'espace, au milieu des étoiles, pour me rapprocher un peu plus de papi et de tonton.. leur dire un dernier mot, leur demander s'ils sont fiers de moi de là où ils sont.. leur dire au moins une fois que je les aimes... As-tu toujours ces étoiles qui brillent plus que les autres la nuit, peu importe où tu es, le temps qu'il fait ? Je suis intimement persuadée que c'est eux qui veillent sur nous.. J'aurai tellement aimé que ces maladies n'existent pas, qu'ils restent là, près de moi, à vivre leur vie, tranquillement comme ils le faisaient si bien.. C'est égoïste, je sais, ils sont surement mieux là où ils sont.. mais ils me manquent.
D'ailleurs, aimes tu toujours autant le cœur humain ? Tu as toujours cette fascination quant tu étudies l'anatomie cardiaque ? Quand tu entends un cœur battre ?

Aimes tu encore la vie ? Autant que je l'aime maintenant ?

mercredi 15 mars 2017

L'anxiété

Aujourd'hui c'est de l'anxiété et du quotidien des personnes qui en souffrent, que je voudrai vous parler. 

Je tiens a préciser d'abord que je n'ai pas la science infuse, que je parle de mon point de vue, et que tout le monde ne vit pas l'anxiété comme je la vis moi. Comme toujours, si vous voulez vous exprimer, allez-y, c'est fait pour ça. 

Alors voilà, j'ai toujours été quelqu'un de très stressée, très peu sûre de moi, à toujours angoisser pour tout et n'importe quoi. Ce qui est parfois invivable pour mes proches. Je m'en prends souvent à moi même : par là, j'entends me fâcher contre moi-même, me mettre en colère parce que je ne suis pas satisfaite de ce que je fais... C'est très difficilement vivable pour moi, puisque forcément, moralement c'est pas simple. Mais le pire dans tout ça, c'est mon comportement avec les autres. 
Je suis quelqu'un de très sociable, j'adore être au contact des gens, les écouter, essayer de les comprendre, partager du temps avec mes amis, rencontrer de nouvelles personnes. Et il est vrai, que quand le sujet du stress, de l'angoisse, de l'anxiété est abordé et que je dis que moi même j'en souffre, peu de personnes me croient. Est-ce que c'est parce que je parais très positive, et très ouverte, je ne sais pas. Mais rares sont les gens qui me croient quand je le dis. 

Mon copain (qui me supporte depuis deux ans et demie, maintenant, et que je tiens a remercier du fond du cœur) peut en témoigner. Etant en période d'examens, je suis en angoisse permanente depuis des mois et des mois (réellement ça fait environ un an que je prépare intensivement ces foutus concours), et très souvent, involontairement, je m'en prends à lui. Je passe mes nerfs sur lui, et c'est parfois violent. Avec quelques heures de recul je me rends compte de ce que je lui dis, et... c'est parfois vraiment méchant. Je le sais, et j'en ai conscience, mais sur le coup je vous assure que c'est plus fort que moi, je ne me contrôle pas.. Parfois, ma maman ou ma meilleure amie sont obligées d'intervenir pour m'en faire prendre conscience tellement il en prend plein la tête. Je vous rassure, ça n'en vient pas aux mains, ça en reste aux mots. Mais comme on le sait tous, les mots font plus mal que les coups. Et je m'en veux énormément de lui faire subir tout cela. 

En réalité, c'est l'une des premières fois que je mets des mots dessus et surtout que je l'exprime autre part que dans ma petite caboche. 

Depuis quelque mois, j'ai pris conscience du problème et j'essaie au maximum de trouver des solutions pour m'apaiser, réduire mes angoisse. J'ai aussi énormément mûri cette dernière année, j'ai pris conscience de beaucoup de choses, j'ai changé de point de vue, et de manière d'aborder la vie en général. Et de plus en plus, j'arrive à m'apaiser, seule, et sans trop de crises de nerfs. 
J'ai toujours aimé dessiner, et depuis quelques mois je m'y suis remise. J'ai investi dans du matériel, et je passe énormément de temps un crayon au bout des doigts pour faire vivre certaines images que j'ai en tête. Ça m'aide énormément à me calmer. Or, souvent je m'en veux puisque quand je commence c'est très difficile de me faire arrêter, donc pendant ce temps là, forcément je ne travaille pas sur mes cours. Mais je relativise et tant que ça me calme, je me dis que ça ne peut être que bénéfique. 
J'ai tout plein de projets (qui tournent autour de la photo et la vidéo) qui mûrissent dans ma petite tête, dans lesquels j'aimerai me lancer. Mais pour l'instant, faute de moyen et de temps, je les laisse de côté.. oui, il faut aussi que je dorme parfois. 

Voilà, je ne sais pas vraiment ce qui me pousse à écrire tout ça, mais je ressentais le besoin d'en parler. C'est pas forcément joyeux, depuis le début. D'ailleurs, si vous avez des idées de thèmes ou quoi que ce soit, du plus basique au plus original, je suis preneuse.

Comme toujours, les commentaires sont ouverts, et je me ferai un plaisir de parler avec vous. 

Profitez du beau temps qui arrive, et bonne journée à vous. 

Naë.

mercredi 8 mars 2017

Journée internationale des droits des femmes

Je ne pensais pas écrire cet article-là, maintenant, mais en voyant certaines personnes parler sur les réseaux sociaux, je me suis dit que je me devais d’en parler ici.
Donc aujourd’hui, 8 mars 2017, c’est la Journée Internationale des droits des femmes.
Depuis la nuit des temps, les femmes se battent pour leurs droits, pour être égaux aux hommes, et faire reconnaitre que peu importe ce que l’on a entre les jambes, nous avons les mêmes droits.
Je ne vais pas vous parler en tant que femme qui se bat pour ses droits. Je vais surtout exprimer mon point de vue sur différentes choses que j’ai pu voir aujourd’hui sur la toile.
J’ai vu que, pour la plupart des femmes, les hommes n’ont pas à donner leurs avis. Et ça m’embête un peu… Le fait de dire « tu as un pénis, tu n’as pas à t’exprimer sur le combat des vagins » c’est boycotter leur point de vue sur certains aspects de ce combat, et au final, faire ce qu’ils nous font subir au quotidien. Je ne dis pas que ce point de vue n’est pas le bon : tout avis est bon à prendre, et tout le monde est légitime de penser ce qu’il veut sur le sujet. Je pense que, peu importe qui on est, on est tous légitime de combattre pour l’égalité des sexes.
 Il est vrai que de là où je suis, j’ai très rarement été confronté au harcèlement de rue. J’ai été élevée à la campagne, et vécu 4 ans en ville pour mes études, où là, par contre, j’ai pu être victime de réflexions sexistes, et de quelques situations peu agréables. Je n’ai pas subi l’horreur, mais déjà le fait d’être agressée sous prétexte que j’ai un vagin entre les jambes, ce n’est pas normal et ça doit changer.
Ce que je veux simplement dire ici, c’est qu’il y a une différence entre exprimer son avis et l’imposer. Ce n’est pas parce que les hommes ne sont pas concernés par le combat qu’ils ne peuvent pas nous aider, relayer et nous aider dans ce combat.
Bien sûr, je pars du principe où nous sommes des adultes responsables, et que ce sont des avis constructifs, avec de réels arguments fondés avec du béton armé. Pas des avis crétins, que certaines personnes se permettent de donner histoire de se sentir exister, sans forcément savoir de quoi ils parlent.
De plus, je soutiens toutes les personnes soutenant le combat des femmes, et je suis moi même pour l'égalité de tous. J'en ai juste un peu marre d'entendre des paroles extrêmes, disant que tous les hommes sont des oppresseurs, en oubliant que certaines femmes se battent contre l'égalité. 

A savoir : le 5éme plan de lutte contre les violences faites aux femmes est paru il y a peu (début mars il me semble) dont les trois objectifs sont : 

- Assurer l’accès aux droits et sécuriser les dispositifs qui ont fait leurs preuves pour améliorer le parcours des femmes victimes de violences (violences conjugales, sexuelles, psychologiques, etc.)
- Renforcer l’action publique là où les besoins sont les plus important
- Déraciner les violences la lutte contre le sexisme, qui banalise la culture des violences et du viol

Je tiens à dire que j’écris cet article a quelques heure d’un de mes concours. C’est donc je suppose un peu brouillon, et je m’en excuse. Si j’ai été maladroite ou que j’ai pu vexer, j’en suis fortement désolée.  Je reste ouverte à tous les débats, au contraire. Mais je vous demande de rester adultes, humains, et de vous comporter en tant que tels.

Bonne journée, 

Naë

mercredi 8 février 2017

Pas facile d'être un humain ...

A la base, je voulais plutôt intituler cet article « Pas facile d'être une femme ... » et puis, non.
Alors pourquoi cet article ? Pourquoi ce titre si pessimiste ?

Je me rends compte que les femmes ne sont pas les seules a avoir la vie dure. Au final, la vie est dure pour tout le monde. Je reviendrai sûrement sur la cause des femmes (c'est même prévu, en fait), mais pour l'instant je voudrai parler de la violence en général.

Tous les jours je vois et j'entends certaines choses qui me mettent particulièrement en colère. J'entends souvent qu'un père de famille à plombé son fils avec une carabine suite à une violente dispute, ou qu'une mère de famille à tué son bébé, qu'un infirmier s'est suicidé, qu'un jeune homme s'est fait violer par des policiers, que des militaires se sont fait agresser, et j'en passe et des meilleures.
A chaque fois j'essaie de comprendre pourquoi les gens peuvent faire de tels actes, comment quelqu'un de normalement constitué peut-il violer, tuer, ou agresser quelqu'un d'autre, ou qu'est ce qui a bien pu pousser quelqu'un d'autre a se donner la mort ?

Comment il est possible de supporter cette violence au quotidien ? Je sais pas mais, ça vous est déjà arrivé à vous, de vous demander de quoi seraient constituées les infos si Trump n'avait pas été élu président, si les politiques français ne volaient pas l'argent de l'état, si tout le monde vivait dans la paix, si la guerre n'avait pas lieu au moment où j'écris ? Toujours, nous sommes bombardés d'infos négatives, partout, tout le temps. Est ce qu'un jour on ne pourrait pas s'intéresser au positif ?
Sortir avec ses amis, prendre l'air à la campagne, danser, tricoter, être heureux.. se contenter de ce que l'on a, et cesser d'envier les autres, de vouloir toujours plus : toujours plus d'argent, une voiture plus grosse que celle du voisin, plus de maquillage que la copine, des plus belles fesses que J.LO...
C'est pas si compliqué.

Je risque sûrement de passer pour une donneuse de leçon, mais je vous rassure, moi aussi j'ai fais du mal, j'ai jalousé, j'ai pu être méchante. Mais j'ai vite compris que ce n'était la solution à rien. La méchanceté ne résout rien. Laissez les autres faire leur vie comme ils l'entendent. Laissez les s'acheter de grosses voitures s'ils le peuvent et si ça les rend heureux.

Personnellement, j'ai choisi de me réjouir du bonheur des autres, de rire de tout, et ça ne m'empêche pas d'être sérieuse, bien au contraire. Mais je vous assure que la vie est beaucoup plus belle comme ça. Et que malgré tout, la vie vaut la peine d'être vécue. C'est sûrement difficile parfois, pour tout le monde, homme ou femme, riche ou pas. Mais regardez les choses en face, même si notre France n'est pas parfaite, on ne vit pas entouré de bombes et de mines. Il y a des fous, c'est sûr, mais il y en à partout. Et c'est pas en vous tirant dans les pattes que ça s'arrangera. Apprenez à vous aimer, blancs, noirs, jaunes, juifs, musulmans, bouddhistes. Et surtout, aimez-vous, aimez votre vie, et vos proches. Aimez, profitez, soyez heureux.


A bientôt,


Naë

vendredi 3 février 2017

Naëvous, Na et vous.

Naëvous, c'est qui, c'est quoi ? 

Naëvous c'est un endroit où je pourrais partager. Partager mon opinion sur certains sujets qui me tiennent particulièrement à cœur, sur ce que j'aime, mes loisirs. Je partagerai mon avis sur certains sujets un peu sensibles, comme des sujets plus légers. Mais je vous partagerai également un peu de mon quotidien, de mes loisirs, de ce que j'aime.
Je ne souhaite pas afficher de photos de moi ou quoi que ce soit pour l'instant, puisque je voudrai que ce blog soit une manière de m'exprimer et que l'on me lise pour ce que j'ai envie de partager, non pour la personne que je suis.
Je ne promets pas de publier très régulièrement, j'ai ma vie, mon quotidien ; je suis en train de passer les concours d'entrée en école d'Infirmière qui me demandent beaucoup de travail, sans compter le travail que je devrai fournir derrière si j'entre en école.

Pourquoi Naëvous ? 

Naë est la première syllabe de mon deuxième prénom, que j'aime particulièrement, et vous, parce que je souhaite partager un maximum, et que c'est pour cela que je tiens à écrire dans ce blog.

Je pense vous avoir dit le principal, les commentaires restent ouverts, et je vous promet d'essayer de poster le premier réel article sous très peu de temps.

A bientôt,

Naë